Sur base d'extraits des "Heures longues", de "La paix chez les bêtes" de Colette et de "Paroles de Poilus (lettres et carnets du front)"

Août 1914, mobilisation générale. Des millions d'hommes quittent famille, amour, village, travail pour revêtir l'uniforme. Du départ, la fleur au fusil, aux déceptions, desfaux espoirs au désespoir, del'enlisement à l'insensé... Leslettres depoilus témoignent de ce cheminement, de ces angoisses... Ces mots ont été écrits par des jeunes ou des moins jeunes, par des laboureurs, desfacteurs ou des notaires... Tous sont désormais des "poilus" et partagent la même horreur, le même rythme des saisons passées ans la tranchée, figées dans l'instant de guerre. Dans les campagnes, dans les villes, la vie continue pourtant... La guerre est présente dans la vie quotidienne.

Dans "Les heures longues", Colette décrit la guerre vue par les yeux des civils. Ces articles, dont la parution s'étale entrela déclaration de la guerre et novembre 1917 sont des réactions à chaud sur l'actualité. Enfin, "La Paix chez les bêtes" est "à l'heure où l'homme déchire l'homme, (...) comme un enclos où je veux qu'il n'y ait pas de guerre"

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